Patrick Loranger et Sylvie Poisson, deux écrivains de la Mauricie ainsi que dix jeunes -dont plusieurs vivant avec un trouble du spectre de l'autisme ou un trouble déficitaire de l'attention- ont travaillé ensemble à la construction d’un roman policier, La première vraie enquête du détective Moche, qui a été complété en 2020. En attendant de trouver un éditeur, les auteurs ont produit une autoédition à tirage limité en mars 2024!
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lundi 22 février 2021
lundi 11 janvier 2021
lundi 30 novembre 2020
Ecrire : un talent inné ?
Source: enviedecrire.com - L'agence de conseils littéraires- 26 juillet 2019
Travailler dur ne suffit peut-être pas pour être un bon écrivain, mais écrire s’apprend, tout comme jouer de la musique ou danser. Si on fait un détour par Le Petit Robert, on remarque deux définitions du mot talent. La première date de Furetière au XVIIe siècle : “Disposition naturelle ou acquise pour réussir en quelque chose”. Cependant selon une acception plus récente, on découvre qu’il s’agit plutôt d’une “aptitude remarquable dans le domaine intellectuel ou artistique”. Dans cette deuxième définition, pas de mention d’inné ou de naturel.
Comment s’exercer ?
Comment acquérir cette “aptitude remarquable” si celle-ci n’est pas innée ? En s’exerçant, en s’entraînant tout comme le fait le sportif, en répétant comme le musicien. Mais la difficulté réside dans le fait de savoir s’exercer correctement, car beaucoup croient qu’il s’agit de répéter les choses qu’ils savent déjà faire. Or, un “entraînement” consiste à aller chercher plus loin, à dépasser ses compétences actuelles, pour apprendre de nouvelles choses.
Comment acquérir cette “aptitude remarquable” si celle-ci n’est pas innée ? En s’exerçant, en s’entraînant tout comme le fait le sportif, en répétant comme le musicien. Mais la difficulté réside dans le fait de savoir s’exercer correctement, car beaucoup croient qu’il s’agit de répéter les choses qu’ils savent déjà faire. Or, un “entraînement” consiste à aller chercher plus loin, à dépasser ses compétences actuelles, pour apprendre de nouvelles choses.
Pour commencer, faites la liste des compétences que vous possédez. Des facilités pour écrire un dialogue, une aptitude à écrire des phrases complexes, un talent pour les descriptions, une motivation pour les recherches etc. Il faut ensuite passer à l’exercice plus difficile de relever ce que vous ne savez pas (encore) faire. Vous pouvez pour cela vous baser sur les conseils que l’on vous a donnés à propos de vos précédents textes. Vous pouvez également lire un auteur que vous considérez très bon. Dégagez les éléments qui font de lui un écrivain talentueux et demandez-vous si vous êtes capables de faire de même. Si vos lacunes résident dans la structure des phrases, il faudra vous plonger dans un livre de grammaire, apprendre des règles et vous entraîner à écrire des phrases complexes. Si vous ne savez pas bien caractériser vos personnages ou si vos dialogues sonnent faux, vous pouvez suivre des ateliers d’écriture. (...) Si votre problème est le manque d’idées, il faudra alors faire des listes de ce dont vous avez envie de parler, utiliser ces éléments dans un récit et recommencer. La répétition est importante pour que les techniques apprises deviennent des automatismes. (...)
Apprendre à écrire “pour rien”
S’il est plus difficile pour un écrivain, que pour un musicien ou un athlète, de se livrer à ces “exercices”, c’est en partie parce qu’il prend rarement le temps d’écrire “pour rien”. Les écrivains ont tendance à se concentrer sur leur objectif de publication et pas assez sur leur “entraînement”. Essayez de vous détacher de ces objectifs, pour développer votre style, votre écriture.
S’il est plus difficile pour un écrivain, que pour un musicien ou un athlète, de se livrer à ces “exercices”, c’est en partie parce qu’il prend rarement le temps d’écrire “pour rien”. Les écrivains ont tendance à se concentrer sur leur objectif de publication et pas assez sur leur “entraînement”. Essayez de vous détacher de ces objectifs, pour développer votre style, votre écriture.
Source: enviedecrire.com
lundi 20 juillet 2020
lundi 30 mars 2020
5 bienfaits insoupçonnés de l’écriture
Un crayon, un petit carnet neuf ou déjà un peu écorné… Puis les mots qui jaillissent, la plume qui glisse, les lignes qui noircissent la page ! Avez-vous déjà ressenti l’envie et le plaisir d’écrire ? Voici 5 raisons de plus, validées par différentes études, de (re)découvrir les joies de l’écriture
Pour aller plus loin
Qu’est-ce que l’écriture expressive ?
L’écriture expressive se concentre sur les émotions. Cet exercice invite à exprimer ses pensées, ses sentiments par rapport à un fait plutôt qu’à faire le récit de l’événement lui-même. L’auteur est encouragé à déverser ce qu’il a sur le cœur, sans faire attention aux contraintes habituelles de l’écriture, comme la ponctuation, l’orthographe, la grammaire ou la forme du récit.
Il y a près de 20 ans, une étude du très sérieuxJournal of the American Medical Association montrait déjà que l’écriture pouvait avoir une influence réelle sur la souffrance physique. Comment ? Des chercheurs avaient demandé à des patients atteints d’asthme ou d’arthrite de décrire le moment le plus difficile de leur vie. En face, un autre groupe devait simplement écrire leur programme de la journée. Résultat 4 mois après : ceux qui avaient planché sur leurs difficultés durant trois jours consécutifs, à raison de vingt minutes par jour, se sentaient mieux, prenaient moins de médicaments et consultaient moins leur médecin.
D’autres études américaines ont montré depuis que l’écriture expressive diminue chez les patients fibromyalgiques les douleurs physiques et la fatigue. Mais aussi qu’elle a un effet positif sur la tension artérielle et la fréquence cardiaque.
Sources : Ecrire pour guérir un peu
Ecrire atténue les symptômes de la dépression
Ecrire fait du bien au moral, on le soupçonnait. Etre attentif à nos émotions, parvenir à les accueillir avec bienveillance avant de coucher sur le papier des événements durs, traumatisants pour mieux les dépasser… On devinait, depuis nos premiers journaux intimes, qu’écrire faisait du bien, allégeait les peines et permettait – pourvu que l’on note aussi le positif – de gagner en légèreté et en optimisme.
Mais plusieurs études sérieuses viennent de mettre en lumière les bienfaits de l’écriture dite expressive sur des patients atteints de dépression majeure. L’une d’entre elles demandait notamment à un groupe de patients de décrire par écrit, 20 minutes par jour, pendant trois jours consécutifs, ce qu’ils ressentaient et de faire le récit d’événements traumatisants. Conclusion : cet exercice leur a permis d’aller nettement mieux, leur indice de dépression après ces sessions d’écriture a significativement baissé et cette amélioration a perduré quatre semaines après le test.
Sylvie Gendreau, chargé de cours en créativité et innovation à Polytechnique Montréal, qui relate cette étude sur le site de The Conversation l’admet : « Pour l’instant, les mécanismes à l’œuvre demeurent obscurs. Les chercheurs supputent que « l’écriture de soi » favorise une forme de désinhibition individuelle et sociale. L’écriture permet de mettre des mots sur les émotions ressenties et modifie la mémoire de travail. » Ces effets conservent donc pour le moment une part de mystère.
Source : Vous êtes déprimé ? Ecrivez !
Ecrire libère du stress
Coucher sur le papier un souvenir qui nous hante, confier à un carnet la tension liée à un événement stressant à venir… Ecrire permet de prendre du recul face aux stress du quotidien. Mais là encore, ses vertus vont plus loin. Plusieurs chercheurs américains ont travaillé sur ses bénéfices pour la santé psychologique et tous ont montré que l’écriture expressive permettait d’améliorer la conscience et l’acceptation de soi mais aussi de lutter contre les ruminations, les pensées négatives envahissantes, l’anxiété et les stratégies d’évitement (c’est-à-dire ces actions que nous mettons en place pour échapper aux facteurs de stress et qui peuvent considérablement compliquer nos vies). C’est prouvé : écrire fait baisser la pression et mieux encore, elle tend à nous rendre plus optimistes.
Source : L’écriture expressive et ses effets
lundi 21 octobre 2019
jeudi 23 mai 2019
Sylvie Poisson, autrice et co-animatrice de l'atelier
Photo: Umar Timol
Surnom: Je n’ai pas de surnom! Vous m’en trouverez un!
Surnom: Je n’ai pas de surnom! Vous m’en trouverez un!
D’où je viens? Je suis née à Drummondville et j’y ai
vécu jusqu’en 2006. Depuis bientôt 13 ans, je vis (heureuse!) à Trois-Rivières.
Ce qui me branche? Lire et écrire. Surtout de la poésie
(mais d’autres genres aussi!). Les enfants avec des besoins particuliers et
leurs parents (je suis ergothérapeute depuis 33 ans!). J’aime la nature, la
photographie et la plongée sous-marine.
Je suis une fan fini de... la mer et des voyages mais surtout de
chaque petit bonheur de la vie!
Mes forces: je suis une rassembleuse, je sais être à
l’écoute des autres et de leurs besoins. Je sais transmettre ma sensibilité et
mon humanité dans mon écriture. Mon expérience de travail comme ergothérapeute
auprès des enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme sera un atout
dans cette aventure.
Pourquoi j’ai embarqué dans ce projet? Lorsque Patrick m’a parlé de son projet et m’a
approchée pour y participer, j’ai tout de suite été emballée par l’originalité
et la pertinence de ce qu’il souhaitait réaliser. Je suis touchée d’avoir été
choisie pour travailler à ses côtés. Il s’agira pour moi d’explorer l’écriture
d’un nouveau genre littéraire en plus de vivre l’expérience de la co-écriture.
Membre de Culture Mauricie
Membre de la Société des écrivain.e.s de la Mauricie
Membre de l'UNEQ
Page Facebook de l'autrice
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