lundi 28 décembre 2020

Greta Thunberg ou utiliser l'autisme comme une force

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Pour Greta Thunberg, son autisme a été un ''super pouvoir''  par Marine Le Breton, journaliste au HuffPost, 2 avril 2019:
“Non, l’autisme n’est pas un ‘cadeau’. Pour la plupart, c’est un combat sans fin contre les écoles, les lieux de travail et les harceleurs”, écrit-elle. “Mais dans de bonnes circonstances, avec les bons ajustements, il peut être un super pouvoir.”
Greta Thunberg souligne ensuite avoir souffert de dépressions, anxiété et autres troubles mentaux. “Mais sans mon diagnostic, je n’aurais jamais commencé la grève de l’école pour le climat. Parce que j’aurais été comme tout le monde.”
Le 15 mars dernier, cette Suédoise de 16 ans a en effet lancé un appel à une “grève mondiale” des élèves pour lutter contre le réchauffement climatique. Un appel qui lui a valu d’être proposée pour le prix Nobel de la paix 2019 par trois députés de la Gauche socialiste suédoise.
“Nos sociétés doivent changer, nous avons besoin de personnes capables de sortir des schémas établis et nous devons commencer à prendre soin les uns des autres. Et accepter nos différences”, conclut-elle dans son post déjà aimé plus de 150.000 fois sur le réseau social. 

lundi 21 décembre 2020

Être autiste et ado de Josiane Caron Santha



Ecrit dans un langage explicite propret faciliter la compréhension (c'est-à-dire avec beaucoup d'explications visuelles et des éclaircissements quant aux expressions et aux sous-entendus employés), ce livre présente des situations concrètes dans lesquelles le lecteur autiste peut se reconnaître. 

Ce dernier réalisera alors que d'autres personnes partagent ses différences et il trouvera plusieurs conseils et stratégies utiles pour l'aider à relever les défis de sa vie quotidienne.



ISBN 978-2-924804-11-7


lundi 14 décembre 2020

André Sauvé et les mots




André Sauvé avec son humour vif nous parle des mots courts et des mots longs!

Source: Qui l'eût cru? La Web série d'André Sauvé

Saison 1, épisode 1

lundi 7 décembre 2020

Comment écrire quand vous manquez d’inspiration?

Source: enviedecrire.com - L'agence de conseils littéraires- 14 septembre 2016


ecrire manque d'inspirationParfois, vous avez très envie d’écrire, mais un problème se pose : l’inspiration vous fait défaut. Alors comment trouver des sujets ? Entrainez-vous grâce à ces exercices d’écriture.
Trouvez des sujets grâce aux mots
Le dictionnaire est le fidèle compagnon de l’écrivain. Mais il peut être bien plus qu’un outil pour vérifier l’orthographe d’un mot. Si vous manquez d’inspiration, ouvrez-le et choisissez au hasard plusieurs mots. Essayez ensuite de faire ressortir une histoire autour de ces combinaisons de mots. Vous pouvez trouver des mots au hasard dans des articles, des revues ou bien d’autres livres. Rendez-vous dans des librairies et notez les titres des romans qui vous inspirent. Bien sûr, il est préférable de ne rien connaître de ces livres et d’essayer de tirer une histoire à partir des titres, pas trop explicites si possible.
Trouvez des sujets grâce à des images
Un autre bon moyen de dénicher des sujets consiste à regarder des tableaux, des photographies et de chercher à reconstituer une histoire à travers ces images fixes. S’il y a des personnages, quelle est leur histoire ? D’où viennent-ils ? Pourquoi sont-ils dans cette situation ? La télévision peut également faire travailler votre imagination, et peut-être vous aider à trouver un bon sujet. Regardez n’importe quel film ou n’importe quelle série que vous ne connaissez pas et coupez le son lors d’une scène. Essayez d’inventer une histoire en fonction des personnages et de leurs actions.
Trouvez des sujets grâce à des personnages
Dans le dictionnaire des noms propres ou sur Wikipédia, choisissez au hasard un personnage historique. En lisant sa biographie, écrivez un épisode fictif de sa vie, à partir de ce qu’il a fait, des lieux qu’il a visités, des personnes qu’il a connues. Inventez-lui des secrets, des relations, des aventures. Cela fonctionne également avec des personnes qui ne sont pas historiques ou célèbres. Rendez-vous dans un lieu public et regardez les passants autour vous. Essayez d’écrire le passé des gens que vous croisez, pourquoi sont-ils là, où vont-ils, que font-ils ? N’hésitez pas à écouter des bribes de conversation. Parfois, on peut même trouver l’inspiration uniquement à partir d’un nom. Pour cela, piochez au hasard des prénoms dans un livre (de ceux qu’ont les femmes enceintes pour trouver celui de leur futur bébé). Que vous évoque ce prénom ? Et celui-ci associé à cet autre ? Essayez de déterminer des personnalités à travers ces prénoms, puis des histoires en en associant plusieurs.
Trouvez des sujets grâce à des lieux 
Qu’il soit public, historique, nouveau, visiter un lieu peut être une grande source d’inspiration. Une fois imprégné du lieu, essayez d’inventer une histoire autour de lui. Votre texte peut se dérouler dans ce lieu ou juste en être le point de départ. En fonction des caractéristiques de l’endroit, trouvez-lui une histoire.
(illustration : © nikodash – Fotolia.com)

enviedecrire.com

lundi 30 novembre 2020

Ecrire : un talent inné ?





Source: enviedecrire.com - L'agence de conseils littéraires- 26 juillet 2019


Travailler dur ne suffit peut-être pas pour être un bon écrivain, mais écrire s’apprend, tout comme jouer de la musique ou danser. Si on fait un détour par Le Petit Robert, on remarque deux définitions du mot talent. La première date de Furetière au XVIIe siècle : “Disposition naturelle ou acquise pour réussir en quelque chose”. Cependant selon une acception plus récente, on découvre qu’il s’agit plutôt d’une “aptitude remarquable dans le domaine intellectuel ou artistique”. Dans cette deuxième définition, pas de mention d’inné ou de naturel.
Comment s’exercer ?
Comment acquérir cette “aptitude remarquable” si celle-ci n’est pas innée ? En s’exerçant, en s’entraînant tout comme le fait le sportif, en répétant comme le musicien. Mais la difficulté réside dans le fait de savoir s’exercer correctement, car beaucoup croient qu’il s’agit de répéter les choses qu’ils savent déjà faire. Or, un “entraînement” consiste à aller chercher plus loin, à dépasser ses compétences actuelles, pour apprendre de nouvelles choses.
Pour commencer, faites la liste des compétences que vous possédez. Des facilités pour écrire un dialogue, une aptitude à écrire des phrases complexes, un talent pour les descriptions, une motivation pour les recherches etc. Il faut ensuite passer à l’exercice plus difficile de relever ce que vous ne savez pas (encore) faire. Vous pouvez pour cela vous baser sur les conseils que l’on vous a donnés à propos de vos précédents textes. Vous pouvez également lire un auteur que vous considérez très bon. Dégagez les éléments qui font de lui un écrivain talentueux et demandez-vous si vous êtes capables de faire de même. Si vos lacunes résident dans la structure des phrases, il faudra vous plonger dans un livre de grammaire, apprendre des règles et vous entraîner à écrire des phrases complexes. Si vous ne savez pas bien caractériser vos personnages ou si vos dialogues sonnent faux, vous pouvez suivre des ateliers d’écriture. (...) Si votre problème est le manque d’idées, il faudra alors faire des listes de ce dont vous avez envie de parler, utiliser ces éléments dans un récit et recommencer. La répétition est importante pour que les techniques apprises deviennent des automatismes. (...)
Apprendre à écrire “pour rien”
S’il est plus difficile pour un écrivain, que pour un musicien ou un athlète, de se livrer à ces “exercices”, c’est en partie parce qu’il prend rarement le temps d’écrire “pour rien”. Les écrivains ont tendance à se concentrer sur leur objectif de publication et pas assez sur leur “entraînement”. Essayez de vous détacher de ces objectifs, pour développer votre style, votre écriture.

lundi 23 novembre 2020

La douance, un autre volet de la neuro-diversité

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On les qualifie de « doués », de « précoces » ou encore « à haut potentiel ». Le cerveau de certains enfants semble fonctionner différemment de la moyenne, ce qui les prédisposerait à développer différents talents. Mais on découvre qu’il y a aussi un revers à la médaille.



lundi 16 novembre 2020

Figure de style: La gradation

La gradation consiste à utiliser une série de termes selon un ordre ascendant (de plus en plus forts) ou descendants (de plus en plus faibles)
(Office de la langue française)



Une capsule réalisée par Olivier Gamelin et Louis-Serge Gill 
dans le cadre du Fonds de développement pédagogique
du Collège Laflèche de Trois-Rivières

lundi 9 novembre 2020

Comment bien utiliser les flash-back dans votre roman ?

Source: enviedecrire.com - L'agence de conseils littéraires- 19 juillet 2019


utliser flask-back romanNombreux sont les auteurs qui utilisent des flash-back quand ils écrivent un roman. Mais cette technique de narration n’est pas si simple. Il faut en effet savoir les placer au bon endroit et éviter de s’en servir comme une simple diversion plutôt que comme un élément qui fait avancer la narration. Utilisés à bon escient, les flash-back peuvent ajouter de la richesse, de l’émotion et de la profondeur à votre récit. 
Voici 5 conseils à suivre pour savoir comment utiliser les flash-back dans votre roman
1 : Trouvez le bon déclencheur pour lancer un flash-back
Dans la vie réelle, les souvenirs ne surgissent pas de nulle part, ils sont déclenchés par quelque chose dans le moment présent. Cela peut être une rencontre fortuite dans un ascenseur avec quelqu’un qui porte le même parfum que l’un de vos parents ou votre ex. Cette odeur vous ramènera inévitablement à des périodes de vie commune avec ces personnes. De même dans votre roman, vous devez vous assurer qu’il y a bien un stimulus externe qui pousse la conscience de votre personnage dans le passé. Le flash-back peut ainsi être un excellent moyen d’ajouter de la profondeur à votre roman.
2 : Trouvez le bon prétexte pour le retour au présent
De même qu’il faut une bonne raison pour lancer votre personnage dans un flash-back, il vous faut trouver un bon prétexte pour le faire revenir dans le présent. Par exemple, supposons que votre personnage est en train de revivre un souvenir d’enfance dans lequel il se battait avec son frère. Le bruit d’une porte qui claque pourra mettre fin à la scène de flash-back. Le lecteur comprendra pourquoi le personnage est de retour dans le présent. Cela permet aussi de réorienter le lecteur à l’endroit où vous êtes dans le récit. Pensez à ces déclencheurs comme à des parenthèses à ouvrir et à fermer autour de votre flash-back.
3 : Soyez bref
Il y a des chances pour qu’il n’y ait qu’un seul point vraiment important à faire passer avec votre flash-back, donc réduisez-le à ses moments clés. Si les lecteurs doivent passer par des pages et des pages de souvenirs, ils vont se demander pourquoi vous n’avez pas directement intégré ce moment dans la chronologie du récit.
4 : Assurez-vous que le flash-back fait vraiment avancer votre histoire
Un lecteur apprend à connaître un personnage un peu comme, dans la vie réelle, vous apprenez à connaître quelqu’un que vous venez de rencontrer. Vous ne vous attendez pas à ce que votre nouvel ami vous parle de son 10e anniversaire à moins que cela n’ait un rapport quelconque avec le présent. Créer des scènes comme l’anniversaire des 10 ans du protagoniste peut être très utile pour un auteur dans la construction de la biographie d’un personnage, mais il faut être prêt à laisser les flash-back de côté pour faire avancer votre histoire. Bien que le personnage soit crucial dans le développement du récit, plus que tout, un roman est entraîné par l’intrigue. Un flash-back doit toujours être utilisé comme un outil pour faire avancer ce qui se passe dans le présent.
5 : Utilisez les flash-back avec parcimonie
Un flash-back doit être utilisé uniquement quand il n’y a pas d’autre moyen efficace pour obtenir un élément d’information important. Si vous utilisez trop de flash-back, cela finira par être ressenti comme un dispositif de narration qui cherche à esquiver le récit principal. Et vos lecteurs risquent de ne plus savoir quelle est l’histoire principale, celle racontée par les flash-back ou l’autre, en toile de fond.
(crédit visuel : fotolia-pathdoc)

Source: enviedecrire.com

lundi 2 novembre 2020

Le trouble de la communication sociale


Image associée


Le  terme « trouble de la communication sociale ou trouble de la communication sociale-pragmatique » a fait son apparition dans la littérature scientifique avec la publication du DSM-V en 2013. Ce trouble est caractérisé par des difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication verbale et non-verbale.
Ce trouble est d’origine neuro-développementale, ce qui veut dire qu’il apparaît assez tôt dans le développement de l'enfant et qu’il va persister dans le temps. Toujours selon le DSM-5, il s’insère dans la grande famille des troubles de la communication. Il se présente sous diverses manifestations: difficultés avec les règles de conversation et de pragmatique (ex: tour de parole, salutations, contact visuel, etc.); difficultés à ajuster son discours selon le contexte et les buts de la communication; difficultés à interpréter les informations implicites (ce qui n’est pas dit explicitement ou directement).     
(...) au contraire des personnes qui ont un trouble du spectre de l’autisme, les personnes diagnostiquées avec un trouble de la communication sociale ne présentent pas les comportements, les activités ou les intérêts répétitifs et restreints.

lundi 26 octobre 2020

Développer les habiletés des personnes autistes dans un contexte d'intimidation



Un guide divisé en trois parties : la première pour les personnes autistes, la deuxième pour leurs parents et la troisième les professionnels qui les entourent. 

Vous y trouverez de l’information sur l’intimidation des personnes autistes en milieu scolaire et professionnel : définitions, divers outils concrets, nombreuses ressources.

Télécharger le guide ici

Les références mentionnées dans ce guide sont disponibles ici

Réalisé par la Fédération québécoise de l'autisme

lundi 19 octobre 2020

Les verbes pouvoir, vouloir, falloir


André Sauvé nous entretient de manière humoristique 
sur les verbes pouvoir, vouloir et falloir

Source: Qui l'eût cru? La Web série d'André Sauvé
Saison 1 épisode 5

lundi 12 octobre 2020

Figure de style: L'hyperbole


L'hyperbole consiste à exprimer de façon exagérée une idée ou un sentiment 
(Office de la langue française)


Une capsule réalisée par Olivier Gamelin et Louis-Serge Gill
dans le cadre du Fonds de développement pédagogique
du Collège Laflèche de Trois-Rivières

lundi 5 octobre 2020

Guide de vie pour les autistes au pays des neurotypiques



Ce guide aborde plusieurs thèmes: comment reconnaître une personne autiste, parler de diagnostic, apprendre à se connaître, la santé, les relations sociales, la communication, l’intimité et la sexualité, vivre en société, l’école et le travail, vivre en appartement, bibliographie et références Internet.

$12
Disponible à la Fédération Québécoise de l'Autisme

lundi 14 septembre 2020

Le corps humain




André Sauvé nous entretient sur le corps humain

Source: Qui l'eût cru? La Web série d'André Sauvé
Saison 1 épisode 6

lundi 7 septembre 2020

La plus grande réplique du Titanic construite par un jeune garçon autiste



La plus grande réplique du Titanic au monde a été construite avec des briques LEGO seulement 700 heures plus tard, à Reykjavik, en Islande, par un jeune garçon de 10 ans.



lundi 24 août 2020

Quel narrateur faut-il choisir ?

Source: enviedecrire.com - L'agence de conseils littéraires- 17 juillet 2019





Faut-il écrire à la première ou à la troisième personne ? Avant de se lancer pour écrire un roman ou une nouvelle, il faut faire un choix. Posez-vous les bonnes questions pour bien déterminer qui sera le narrateur de votre récit.
Le récit à la troisième personne 
C’est ce que l’on trouve le plus souvent dans la littérature. Pratique, ce type de narration permet une vue d’ensemble du récit. Le narrateur peut alors observer et décrire non seulement les personnages, mais également ce qui se passe dans leur tête. Mais avant de vous lancer dans ce type de narration, il faut vous poser certaines questions, afin de bien définir votre narrateur. Ce dernier est-il omniscient ou limité à sa propre connaissance ?  Un narrateur omniscient permet de plus facilement révéler des informations au lecteur. De son côté, un narrateur au point de vue interne fait part du point de vue de l’un des personnages.
Autres questions à vous poser : le narrateur est-il objectif ? Prend-il parti ? Et lequel ? Votre narrateur peut raconter les faits avec une impartialité totale ou au contraire, dans un style totalement différent, juger et critiquer le récit. Quoi qu’il en soit, le narrateur, même à la troisième personne, n’est pas forcément fiable et peut se jouer du lecteur. A vous de savoir s’il s’agit du type de narrateur que vous souhaitez pour votre récit.
Le récit à la première personne
Le narrateur à la première personne est forcément peu fiable pour le lecteur. Car cette narration qui prend le parti d’un point de vue subjectif. Avec ce type de narration, il est plus difficile de révéler certaines informations. Il faudra trouver des astuces et des prétextes pour que le lecteur comprenne comment le narrateur a appris ces éléments. Ce narrateur peut être l’un des personnages principaux du récit, et donner ainsi sa vision et son point de vue au lecteur. Mais il peut aussi être à l’écart, et ainsi avoir une vue d’ensemble des faits, avec plus de recul. Ces deux aspects peuvent d’ailleurs être utilisés alternativement dans un même récit. Ce type de narration fonctionne très bien pour les thrillers ou les romans policiers. Le lecteur se sent ainsi proche de l’action et cogite en même temps que le narrateur, pour trouver la solution de l’énigme.
Le récit à la seconde personne
Ce type de narration est-il envisageable ? Il peut avoir une certaine originalité, mais risque de s’essouffler très vite. Il peut alors être utilisé en prologue par exemple ou bien même dans certains passages, à l’instar du Livre du Voyage de Bernard Werber (Albin Michel, 1997). Dans ce récit, le livre est le narrateur et s’adresse directement au lecteur. Cependant si cela fonctionne pour le Livre du Voyage, c’est bel et bien parce que le récit est très court et qu’il alterne entre la première et la seconde personne.
(visuel : © Sébastien Garcia _ Fotolia)


enviedecrire.com

lundi 17 août 2020

Noir sur blanc de Mylène Fortin


Dans ce joyeux guide très vivant construit sous forme d’un enchainement d’improvisations littéraires à réaliser en solo ou en groupe, l’auteure Mylène Fortin, ferrée à l’animation d’ateliers d’écriture pour tous les publics, propose une savoureuse plongée dans l’univers débridé de la création libérée.
D’un exercice de création à l’autre, elle nous invite à développer les outils susceptibles d’enrichir et d’élargir nos registres, connaissances et aptitudes. Exploitation de procédés stylistiques, exercices pour muscler la créativité, lectures inspirantes d’extraits d’œuvres variées, tactiques pour transposer en images vivantes des expériences vécues et stratégies pour repasser les faux plis : tout y est pour se faire la main sans se prendre la tête.
- quelque 70 propositions d’improvisations littéraires de durée variable
- plus de 130 exemples originaux et au-delà de 70 citations d’ici et d’ailleurs illustrant des procédés à explorer
- une approche unique qui donne envie d’écrire encore et encore

lundi 10 août 2020



When haters go after your looks and differences, it means they have nowhere left to go. And then you know you’re winning!

I have Asperger’s syndrome and that means I’m sometimes a bit different from the norm. And - given the right circumstances - being different is a superpower.

I'm not public about my diagnosis to "hide" behind it, but because I know many ignorant people still see it as an "illness", or something negative. And believe me, my diagnosis has limited me before.

Before I started school striking I had no energy, no friends and I didn’t speak to anyone. I just sat alone at home, with an eating disorder.

All of that is gone now, since I have found a meaning, in a world that sometimes seems meaningless to so many people.

Greta Thunberg sur sa page Facebook
31 août 2019



lundi 3 août 2020

Figure de style: la métonymie

La métonymie désigne une réalité par un nom qui se réfère à une autre réalité 
Exemple: le contenant pour le contenu, la partie pour le tout, etc.
(Office de la langue française)


Une capsule réalisée par Olivier Gamelin et Louis-Serge Gill
dans le cadre du Fonds de développement pédagogique
du Collège Laflèche de Trois-Rivières

lundi 13 juillet 2020

Comment bien définir le déroulement de votre roman ?



:enviedecrire.com - L'agence de conseils littéraires- 11 juillet 2019


Vous avez établi le plan de votre roman, et vous vous apprêtez à en écrire la première version ? Avant de vous lancer, voici 5 questions à vous poser pour tester la solidité de votre intrigue.
En tant qu’auteur, lorsque vous écrivez une histoire, votre tâche est de mettre vos personnages dans des situations périlleuses. Ils doivent prendre des décisions difficiles… qui ne sont pas toujours les bonnes. Les questions suivantes ont pour but de déterminer si votre intrigue va dans la bonne direction.
1. Dans quelle situation se trouve votre personnage au début du roman ?
La situation initiale est une situation instable, mais sans évolution, qui précède tout ce qui met en route l’action de votre roman.
2. Que veut votre héros et pourquoi ?
Assurez-vous de savoir quelles sont ses motivations. Quel est le dilemme existentiel qui le pousse à vouloir ce dont il a envie ?
3. Quels sont les obstacles auxquels est confronté votre personnage ?
Qu’est-ce qui met en branle l’intrigue de votre roman ? En quoi ces événements modifient-ils la situation de départ ? Ces obstacles sont-ils de vrais problèmes ? Il faut que ces péripéties posent de réelles difficultés à votre protagoniste, qu’elles le plongent « au fond du trou »… avant qu’il trouve les ressources (morales, physiques, etc.) pour s’en sortir.
4. Comment se déroule le retournement de situation ?
Votre héros doit avoir évolué entre le début et la fin de l’intrigue. De quelque manière que ce soit. A vous de trouver en quoi ce renversement est lié à l’action de votre intrigue. A quelque chose qui s’est produit dans votre récit ? Demandez-vous également en quoi ce bouleversement est dû à un choix fait par votre personnage et à une prise de conscience de sa part.
5. Votre héros obtient-il finalement ce qu’il désire ?
Dès lors, libre à vous de terminer l’histoire comme bon vous semble…
S’il vous est difficile de répondre à ces questions, vous pouvez procéder de la sorte. Mettez sur papier, très simplement, l’enchaînement des événements afin de détailler votre plan. Ce vous semblera sans aucun doute plus facile ensuite de relire votre manuscrit en suivant les conseils ci-dessus.

lundi 6 juillet 2020

La neurodiversité


                                                                    Source de ce logo: neurodiversite.com

"La notion de neurodiversité existe depuis plusieurs années sans être nommée ainsi. L’initiation du mot « neurodiversité » est attribué à une autiste militante, Judy Singer, dans les années 1998-1999. Le journaliste Harvey Blume a utilisé ce terme publiquement en 1998.
La neurodiversité est la diversité des cerveaux et des esprits humains. C’est la variation infinie du fonctionnement neuro cognitif au sein de notre espèce.
(...) la neurodiversité rassemble les êtres humains. De par sa définition, ce concept est inclusif. L’humanité est neurodiverse. Chaque être humain est entier et complexe. Chaque humain possède une énergie et un esprit unique qui évoluent à chaque instant.
Tel un écosystème, l’équilibre psychologique d’un être humain peut être perturbé pour plusieurs raisons. La neurodiversité favorise donc l’épanouissement de chaque être humain, dans le respect de sa singularité, en lui apportant l’aide et le soutien nécessaire, dans une approche bienveillante, selon ses besoins qui lui sont propres.
La dynamique de la neurodiversité agit comme toute autre diversité, c’est-à-dire comme une source de potentiel créatif favorable au développement de l’humanité.''

lundi 29 juin 2020

Adverbes de lieux


André Sauvé nous entretient sur les adverbes

Source: Qui l'eût cru? La Web série d'André Sauvé
Saison 2 épisode 1

lundi 22 juin 2020

    Emprunts à l’anglais : 7 mots acceptés et 7 mots critiqués en français québécois

    C’est un fait : notre vocabulaire est truffé d’emprunts à l’anglais, qu’il s’agisse de mots, d’expressions ou de tournures de phrase. Si plusieurs sont dénoncés comme des anglicismes en tous genres, certains mots bien implantés dans l’usage sont légitimés par l’Office québécois de la langue française (OQLF). Petit tour d’horizon!

    D’abord, un mot sur l’emprunt linguistique…

    Il faut savoir que l’emprunt est un phénomène tout à fait normal, voire nécessaire, qui permet à toute langue d’évoluer, de s’enrichir. De tout temps, les diverses cultures en contact se sont donc échangé du vocabulaire. Ainsi, si de nombreux anglicismes ont intégré le français, ce dernier a également légué plusieurs mots à l’anglais. Pensez notamment à rendez-vous, à foie gras, à déjà vu et à ballet.
    Par ailleurs, de « vieux » emprunts à la langue de Shakespeare (filmconfortabledéodorantéditorial, etc.) ne sont aujourd’hui plus perçus en tant que mots anglais, et ce, que leur origine demeure évidente, comme c’est le cas de camping, ou non — saviez-vous que paquebot vient de packet-boat?
    Il n’en demeure pas moins que tous les emprunts ne sont pas nécessaires et légitimes, soit parce qu’ils ne s’inscrivent pas bien dans le système linguistique, soit parce qu’ils concurrencent inutilement des termes français équivalents, par exemple.
    Parmi la panoplie de mots anglais que l’on retrouve en français québécois, en voici 7 qui sont acceptés et 7 qui demeurent critiqués et qu’on devrait par conséquent éviter.

    7 mots empruntés à l’anglais acceptés au Québec

    Selon le Grand dictionnaire terminologique (GDT), ces emprunts à l’anglais s’inscrivent dans la norme sociolinguistique de la Belle Province et peuvent donc être employés sans réserve :
    1. Legging : un legging ou des leggings peuvent désigner un seul vêtement;
    2. Cocktail : la variante coquetel est peu usitée dans la langue courante;
    3. Leader : les rectifications orthographiques proposent les formes leadeur et leadeuse;
    4. Hot-dog : les graphies hot-doghot dog et hotdog sont toutes acceptées (de même que chien chaud et chien-chaud, si vous préférez!);
    5. Jean un jean et des jeans peuvent faire référence à une seule paire;
    6. Baby-boomer : la forme francisée donne bébé-boumeur (bébé-boumeuse, au féminin);
    7. Pickpocket voleur à la tirevide-gousset et tireur sont des termes équivalents (!).

    7 mots empruntés à l’anglais critiqués au Québec

    Toujours selon le GDT, ces mots anglais ou formés à partir d’un mot anglais ne devraient pas être utilisés en français :
    1. Revamper : rénover, retaper, renouveler, moderniser, etc.;
    2. Glamour splendide, élégant, prestigieux, etc.;
    3. Cupcake petit gâteau;
    4. Vintage rétro;
    5. Fan amateur, adepte, partisan, etc.;
    6. Best-seller succès de librairie, livre à succès;
    7. Coach entraîneur, entraîneuse.
    Si vous avez un doute sur certains emprunts à l’anglais, référez-vous au GDT ou à la Banque de dépannage linguistique de l’OQLF, qui répertorie les principaux anglicismes à éviter.

    Une langue, de multiples influences

    Si on emprunte aujourd’hui majoritairement à l’anglais, le français a aussi abondamment élargi son vocabulaire en puisant dans d’autres langues, dont les suivantes :
    • Allemand (ex. : chic, cravache, hutte, leucémie);
    • Arabe (ex. : arsenal, amiral, caïd, coton);
    • Espagnol (ex. : armada, alcôve, bourrique, cacao);
    • Italien (ex. : arpège, corridor, faillite, spaghetti);
    • Langues amérindiennes (ex. : igloo, kayak, toboggan, wapiti);
    • Russe (ex. : béluga, hourra, icône, mammouth);
    • Turc (ex. : café, caviar, sofa, tulipe).