lundi 26 juillet 2021

Conseils d'écriture de Stephen King

Conseils de Stephen King :

  « Si vous cherchez à écrire aussi honnêtement que vous le pouvez, vos jours comme membre de la bonne société sont comptés. »

 « Le but de l’écriture n’est pas de faire de l’argent, de devenir célèbre, de décrocher des rendez-vous, s’envoyer en l’air ou se faire des amis. Finalement, il s’agit d’enrichir les vies de ceux qui liront votre œuvre, et d’enrichir aussi votre propre vie… J’ai écrit pour la simple joie de la chose. Et si vous le faites pour la joie, vous pouvez le faire pour toujours. »

« La première ligne devrait inviter le lecteur à commencer l’histoire. Elle devrait dire « Ecoute. Viens ici. Tu veux savoir ce qui se passe. »

« Les paragraphes sont aussi importants sur le plan visuel que sur le plan significatif: ils sont les signes de l’intention. »

« Supprimez vos passages préférés, même lorsque cela brise votre cœur de petit scribe égocentrique: supprimez vos chouchous (…). Cette coupure permettra d’accélérer le rythme, et c’est ce que la plupart d’entre nous finit par avoir à faire. »

« C’est votre façon de dire au monde et à vous-même que vous êtes occupé. Vous vous êtes engagé sérieusement à écrire, et avez l’intention de mener à bien votre tâche. »

« Le premier jet d’un roman, même long, ne devrait pas vous prendre plus de trois mois à écrire, ce qui correspond à la longueur d’une saison. »

« Si vous voulez être écrivain, vous devez privilégier deux choses: lire beaucoup et écrire beaucoup. Si vous n’avez pas le temps de lire, alors vous n’avez pas le temps (ou les outils) pour écrire (…). J’écris moi-même tous les jours, même à Noël, le jour de la fête nationale et le jour de mon anniversaire. »

Vous pouvez consulter ses 20 conseils d’écriture sur cet article de l’Express.

Ecriture, Mémoires  d’un métier, Stephen King    

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lundi 19 juillet 2021

Conseils d'Hemingway pour les jeunes écrivains

10 célèbres conseils d’Hemingway pour les jeunes écrivains :

 Soyez amoureux.

Crevez-vous à écrire.

Fréquentez les « écrivains du bâtiment »

Ne perdez pas votre temps

Écoutez la musique

Regardez la peinture

Lisez sans cesse

Ne cherchez pas à vous expliquer

Écoutez votre bon plaisir

Taisez-vous.

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lundi 12 juillet 2021

Conseils d'écriture de Roland Barthes


« J’écris toujours mes textes à la main puisque je les rature beaucoup. Ensuite il est essentiel que je les transcrive moi-même à la machine à écrire parce que vient alors une seconde vague de corrections, corrections allant toujours dans le sens de l’ellipse ou de la suppression. C’est le moment où ce que l’on a écrit, qui reste très subjectif dans l’apparence graphique de l’écriture manuelle, s’objective: ce n’est pas encore un livre ou un article mais, grâce aux caractères de la machine à écrire, il y a déjà une apparence objective du texte et c’est une étape très importante.»

Roland Barthes Entretien dans Lire, avril 1979

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lundi 5 juillet 2021

Conseils d'écriture de Bernard Werber

 


Bernard Werber, le célèbre auteur du roman Les Fourmis, se livre :

1. « Une bonne histoire est aussi une initiation. Au début le héros dormait sur ses lauriers ou sa fainéantise. Une situation de crise va l’obliger à s’apercevoir qu’il est beaucoup plus que ce qu’il croit. Mettre les personnages en situation de danger pour les obliger à révéler leurs talents cachés. Et le lecteur en vivant dans la peau du personnage va faire la même expérience de transformation. Un bon livre est un livre qui transforme son lecteur en le faisant se prendre pour le héros. »

2. « Pour plaire au lecteur il faut se mettre à sa place. Ecrire des livres qu’on aurait envie de lire si ce n’étaient pas les nôtres. Ne jamais se dire « j’écris cela, ça ne me plaît pas, mais ça leur plaira ». On est soi-même la première personne qui doit s’amuser à lire le livre. Répétons-le: S’il n’y a pas de plaisir d’écriture, il ne peut pas y avoir de plaisir de lecture ensuite. »

3. « Souvent les critiques parisiens taxent les auteurs qui touchent tous les publics « d’auteurs populaires ». Avec une connotation péjorative dans le mot populaire, sous entendu que si cela plaît au grand public c’est que ce n’est pas de la grande littérature. Victor Hugo se vantait d’être un auteur populaire, de même que Alexandre Dumas, Jules Verne et Flaubert. Mozart faisait de la musique populaire et s’en flattait. Tous les auteurs « non populaires » qui vivaient à la même époque ont été oubliés, qu’ils soient grand poètes, grands académiciens, grands écrivains de cours ou de salon. L’histoire les a balayés avec leurs jolies tournures de phrases et leurs effets de manches. De même que tous les auteurs maudits qui revendiquaient comme un titre le fait de n’être compris que par un public restreint on en effet été effacés. Logique. Il est beaucoup plus difficile de plaire au large public qu’à un groupe de soit disant arbitres des élégances. Faire simple et clair réclame beaucoup plus de travail que de faire grandiloquent, incompréhensible, et rempli de sous entendus que l’auteur est le seul à connaître. »

4. « Il faut que votre héros ait un problème à régler. Plus le problème est gros plus l’intérêt du lecteur est fort. L’idéal est de donner des handicaps au héros de manière à ce qu’on se dise il n’y arrivera jamais. Exemple: l’enquêteur est aveugle et le tueur est non seulement le roi de la maffia mais en plus il a des talents de télépathie et c’est quelqu’un qui a beaucoup de chance. Plus le héros est maladroit plus le méchant est fort plus on est intéressé. Le système est: l’auteur met son héros dans des problèmes que le lecteur jugera insurmontables et l’auteur sauve à chaque fois in extremis son héros d’une manière que le lecteur n’avait pas prévu. »

5. « Écrire est un artisanat. Il faut avoir le goût à ça, puis l’entretenir régulièrement. Pas de bon écrivain sans rythme de travail régulier. Même si c’est une fois par semaine. Ensuite on est tout le temps à l’école. Chaque livre va nous enseigner un petit truc nouveau dans la manière de faire les dialogues, le découpage, de poser vite un personnage, de créer un effet de suspense. C’est ça l’artisanat. Surtout ne vous laissez pas impressionner par les passages des écrivains à la télévision ou les interviews de ces écrivains… Ce ne sont que des attitudes. Le vrai artisanat ne peut pas être montré là-bas. Et n’oubliez pas que ce n’est pas parce qu’un auteur passe bien à la télé ou est beau ou souriant que c’est un bon artisan. C’est juste un bon type qui passe à la télé dans le rôle d’écrivain. En général plus ils sont sérieux, plus ils impressionnent. La seule manière de savoir ce que vaut un écrivain est de le lire. La seule manière de savoir ou vous en êtes dans votre artisanat est de demander à vos lecteurs ce qu’ils pensent de vos livres. »

Bernard Werber donne en tout 27 conseils précieux que vous pouvez lire sur son blog. 

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