lundi 30 novembre 2020

Ecrire : un talent inné ?





Source: enviedecrire.com - L'agence de conseils littéraires- 26 juillet 2019


Travailler dur ne suffit peut-être pas pour être un bon écrivain, mais écrire s’apprend, tout comme jouer de la musique ou danser. Si on fait un détour par Le Petit Robert, on remarque deux définitions du mot talent. La première date de Furetière au XVIIe siècle : “Disposition naturelle ou acquise pour réussir en quelque chose”. Cependant selon une acception plus récente, on découvre qu’il s’agit plutôt d’une “aptitude remarquable dans le domaine intellectuel ou artistique”. Dans cette deuxième définition, pas de mention d’inné ou de naturel.
Comment s’exercer ?
Comment acquérir cette “aptitude remarquable” si celle-ci n’est pas innée ? En s’exerçant, en s’entraînant tout comme le fait le sportif, en répétant comme le musicien. Mais la difficulté réside dans le fait de savoir s’exercer correctement, car beaucoup croient qu’il s’agit de répéter les choses qu’ils savent déjà faire. Or, un “entraînement” consiste à aller chercher plus loin, à dépasser ses compétences actuelles, pour apprendre de nouvelles choses.
Pour commencer, faites la liste des compétences que vous possédez. Des facilités pour écrire un dialogue, une aptitude à écrire des phrases complexes, un talent pour les descriptions, une motivation pour les recherches etc. Il faut ensuite passer à l’exercice plus difficile de relever ce que vous ne savez pas (encore) faire. Vous pouvez pour cela vous baser sur les conseils que l’on vous a donnés à propos de vos précédents textes. Vous pouvez également lire un auteur que vous considérez très bon. Dégagez les éléments qui font de lui un écrivain talentueux et demandez-vous si vous êtes capables de faire de même. Si vos lacunes résident dans la structure des phrases, il faudra vous plonger dans un livre de grammaire, apprendre des règles et vous entraîner à écrire des phrases complexes. Si vous ne savez pas bien caractériser vos personnages ou si vos dialogues sonnent faux, vous pouvez suivre des ateliers d’écriture. (...) Si votre problème est le manque d’idées, il faudra alors faire des listes de ce dont vous avez envie de parler, utiliser ces éléments dans un récit et recommencer. La répétition est importante pour que les techniques apprises deviennent des automatismes. (...)
Apprendre à écrire “pour rien”
S’il est plus difficile pour un écrivain, que pour un musicien ou un athlète, de se livrer à ces “exercices”, c’est en partie parce qu’il prend rarement le temps d’écrire “pour rien”. Les écrivains ont tendance à se concentrer sur leur objectif de publication et pas assez sur leur “entraînement”. Essayez de vous détacher de ces objectifs, pour développer votre style, votre écriture.

lundi 23 novembre 2020

La douance, un autre volet de la neuro-diversité



On les qualifie de « doués », de « précoces » ou encore « à haut potentiel ». Le cerveau de certains enfants semble fonctionner différemment de la moyenne, ce qui les prédisposerait à développer différents talents. Mais on découvre qu’il y a aussi un revers à la médaille.



lundi 16 novembre 2020

Figure de style: La gradation

La gradation consiste à utiliser une série de termes selon un ordre ascendant (de plus en plus forts) ou descendants (de plus en plus faibles)
(Office de la langue française)



Une capsule réalisée par Olivier Gamelin et Louis-Serge Gill 
dans le cadre du Fonds de développement pédagogique
du Collège Laflèche de Trois-Rivières

lundi 9 novembre 2020

Comment bien utiliser les flash-back dans votre roman ?

Source: enviedecrire.com - L'agence de conseils littéraires- 19 juillet 2019


Nombreux sont les auteurs qui utilisent des flash-back quand ils écrivent un roman. Mais cette technique de narration n’est pas si simple. Il faut en effet savoir les placer au bon endroit et éviter de s’en servir comme une simple diversion plutôt que comme un élément qui fait avancer la narration. Utilisés à bon escient, les flash-back peuvent ajouter de la richesse, de l’émotion et de la profondeur à votre récit. 
Voici 5 conseils à suivre pour savoir comment utiliser les flash-back dans votre roman
1 : Trouvez le bon déclencheur pour lancer un flash-back
Dans la vie réelle, les souvenirs ne surgissent pas de nulle part, ils sont déclenchés par quelque chose dans le moment présent. Cela peut être une rencontre fortuite dans un ascenseur avec quelqu’un qui porte le même parfum que l’un de vos parents ou votre ex. Cette odeur vous ramènera inévitablement à des périodes de vie commune avec ces personnes. De même dans votre roman, vous devez vous assurer qu’il y a bien un stimulus externe qui pousse la conscience de votre personnage dans le passé. Le flash-back peut ainsi être un excellent moyen d’ajouter de la profondeur à votre roman.
2 : Trouvez le bon prétexte pour le retour au présent
De même qu’il faut une bonne raison pour lancer votre personnage dans un flash-back, il vous faut trouver un bon prétexte pour le faire revenir dans le présent. Par exemple, supposons que votre personnage est en train de revivre un souvenir d’enfance dans lequel il se battait avec son frère. Le bruit d’une porte qui claque pourra mettre fin à la scène de flash-back. Le lecteur comprendra pourquoi le personnage est de retour dans le présent. Cela permet aussi de réorienter le lecteur à l’endroit où vous êtes dans le récit. Pensez à ces déclencheurs comme à des parenthèses à ouvrir et à fermer autour de votre flash-back.
3 : Soyez bref
Il y a des chances pour qu’il n’y ait qu’un seul point vraiment important à faire passer avec votre flash-back, donc réduisez-le à ses moments clés. Si les lecteurs doivent passer par des pages et des pages de souvenirs, ils vont se demander pourquoi vous n’avez pas directement intégré ce moment dans la chronologie du récit.
4 : Assurez-vous que le flash-back fait vraiment avancer votre histoire
Un lecteur apprend à connaître un personnage un peu comme, dans la vie réelle, vous apprenez à connaître quelqu’un que vous venez de rencontrer. Vous ne vous attendez pas à ce que votre nouvel ami vous parle de son 10e anniversaire à moins que cela n’ait un rapport quelconque avec le présent. Créer des scènes comme l’anniversaire des 10 ans du protagoniste peut être très utile pour un auteur dans la construction de la biographie d’un personnage, mais il faut être prêt à laisser les flash-back de côté pour faire avancer votre histoire. Bien que le personnage soit crucial dans le développement du récit, plus que tout, un roman est entraîné par l’intrigue. Un flash-back doit toujours être utilisé comme un outil pour faire avancer ce qui se passe dans le présent.
5 : Utilisez les flash-back avec parcimonie
Un flash-back doit être utilisé uniquement quand il n’y a pas d’autre moyen efficace pour obtenir un élément d’information important. Si vous utilisez trop de flash-back, cela finira par être ressenti comme un dispositif de narration qui cherche à esquiver le récit principal. Et vos lecteurs risquent de ne plus savoir quelle est l’histoire principale, celle racontée par les flash-back ou l’autre, en toile de fond.
(crédit visuel : fotolia-pathdoc)

Source: enviedecrire.com

lundi 2 novembre 2020

Le trouble de la communication sociale


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Le  terme « trouble de la communication sociale ou trouble de la communication sociale-pragmatique » a fait son apparition dans la littérature scientifique avec la publication du DSM-V en 2013. Ce trouble est caractérisé par des difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication verbale et non-verbale.
Ce trouble est d’origine neuro-développementale, ce qui veut dire qu’il apparaît assez tôt dans le développement de l'enfant et qu’il va persister dans le temps. Toujours selon le DSM-5, il s’insère dans la grande famille des troubles de la communication. Il se présente sous diverses manifestations: difficultés avec les règles de conversation et de pragmatique (ex: tour de parole, salutations, contact visuel, etc.); difficultés à ajuster son discours selon le contexte et les buts de la communication; difficultés à interpréter les informations implicites (ce qui n’est pas dit explicitement ou directement).     
(...) au contraire des personnes qui ont un trouble du spectre de l’autisme, les personnes diagnostiquées avec un trouble de la communication sociale ne présentent pas les comportements, les activités ou les intérêts répétitifs et restreints.